Alma (1) : Le vent se lève
C'est ça la France ! : petit musée joyeux d'un peuple pas comme les autres
Dames de coeurs et d'ailleurs
Romancier, journaliste, critique littéraire influent, Jean Chalon a connu le succès avec une série de biographies consacrées à des femmes célèbres, de Natalie Barney à Colette en passant par Alexandra David-Néel, George Sand, Marie-Antoinette ou Liane de Pougy, ainsi que par la publication de plusieurs volumes de journaux intimes notamment son Journal de Paris, témoignage irremplaçable sur la vie mondaine et intellectuelle de toute une époque. Jean Chalon nous revient aujourd'hui avec ce livre plein d'esprit et de charme où il entreprend de faire le bilan tout ce qu'il doit aux femmes, proches ou lointaines, qu'elles aient été des rencontres marquantes de sa vie ou qu'elles l'aient accompagné depuis toujours dans ses lectures. Au-delà des anecdotes les plus savoureuses, il s'agit pour lui de cerner ce qu'elles lui ont appris, ce qu'il retient de leur fréquentation assidue. Aussi n'est-il pas étonnant que plusieurs inconnues voisinent, dans cette galerie de portraits, avec quelques-unes des femmes les plus célèbres du vingtième siècle. Au fil de ces pages attachantes où l'on croisera Marguerite Yourcenar, Violette Leduc, Simone Gallimard, Florence Jay-Gould, Anaïs Nin ou Louise de Vilmorin, le temps en vient à ne presque plus compter. Tant il est vrai que, dans la mémoire de Jean Chalon, toutes sont ses contemporaines par le cœur. Un livre profond dans sa légèreté, écrit dans un style brillant où l'érudition et l'humour font bon ménage, et qui par-delà la nostalgie des souvenirs nous donne une leçon de vie et d'optimisme. Une série de photos tirées des archives de l'auteur accompagne ce livre
Et si on écoutait la nature ?
Ce livre propose de se reconnecter avec la nature, de comprendre son langage. Car la nature a un rôle thérapeutique : le lectorat pourra gagner en bien-être et améliorer son écoute des autres. Il s'agit aussi de fournir des clés pour laisser entrer la nature dans notre quotidien, où que l'on soit, et de développer une forme de sixième sens.
Être un chêne : sous l'écorce de Quercus
Que diraient les arbres si on les écoutait ? A la suite de son premier livre Et si on écoutait la nature ? (Payot), Laurent Tillon s'attache aujourd'hui à raconter l'histoire d'un chêne pédonculé bien particulier de la forêt de Rambouillet. Alliant une sensibilité naturaliste développée depuis l'adolescence aux découvertes scientifiques les plus récentes, l'auteur est pour la première fois en mesure de réaliser la biographie de cet arbre majestueux en pleine force de l'âge. A travers la vie pleine de suspense et de rebondissements de ce chêne, c'est l'occasion de brosser, avec tendresse et humour, les portraits étonnants de toute une galerie d'êtres qui interagissent avec lui, du champignon invisible (mais néanmoins indispensable) au cerf et au loup en passant par le capricorne, le mulot et bien d'autres encore. Bien qu'en apparence parfaitement immobile, Quercus tisse des liens indéfectibles avec tous les habitants de la forêt. Prédation bien sûr, mais surtout coopération et alliances à tous les étages, du sous-sol à la canopée. Ayant dressé ses premières feuilles quelques décennies avant la Révolution française, dans un paysage de lande arborée difficilement imaginable aujourd'hui, Quercus raconte aussi un volet de l'histoire tumultueuse des hommes à travers leurs relations complexes et ambigües aux arbres. De la forêt royale vouée au seul divertissement de la cour jusqu'au souci du végétal qui irrigue maintenant des pans entiers de la société, Laurent Tillon évoque avec empathie l'émergence et l'évolution de la sensibilité au vivant.
L'arpenteuse de rêves
Myri est une Arpenteuse, elle a le pouvoir de s'immiscer dans les rêves des autres. Ce pouvoir est aussi une malédiction qui a causé la mort de sa jeune soeur, quelques années plus tôt...
La définition du bonheur : roman
« Pour Clarisse, le bonheur n'existait pas dans la durée et la continuité (cela, c'était le mien), mais dans le fragment, sous forme de pépite qui brillait d'un éclat singulier, même si cet éclat précédait la chute. » Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l'Asie, porte en elle depuis l'origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L'une habite Paris, l'autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit. À travers l'entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d'une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l'amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.
Le chagrin du roi mort
Aleksander, dit Aleks, et Brisco Johansson, deux frères jumeaux de 10 ans, habitent le paisible royaume glacé de l'île de Petite Terre. Le vieux roi Holund, aimé de tous, vient de mourir et son neveu belliqueux Gerolf va prendre le pouvoir, menaçant la paix et la sérénité de l'île. Une épopée inspirée des sagas norvégiennes et islandaises, dont la Saga de Njall le Brûlé.
Le grand monde : Les années glorieuses, 1
La famille Pelletier. Trois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d'exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres. Les romans de Pierre Lemaitre ont été récompensés par de nombreux prix littéraires nationaux et internationaux. Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres, il nous propose aujourd'hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses
Le long du Luxembourg
Ce sont quatre siècles d'histoire de France, de 1613 à nos jours, qui défilent ici « le long » (historiquement et géographiquement) du palais et du jardin du Luxembourg.Construit par Marie de Médicis, devenu très tôt l'apanage des Orléans, ce rêve d'Italie bâti sous un ciel d'Ile de France connaîtra au fil des siècles bien d'autres occupants.On y croise les cardinaux politiques mentors des régentes –Richelieu, l'amant-tyran de Marie de Médicis et Mazarin « le gredin de Sicile » auprès d'Anne d'Autriche- le frondeur Gaston d'Orléans et sa non moins frondeuse de fille, la Grande Mademoiselle, la provocante « Jouflotte », fille du Régent, le fils du Grand Condé, atteint de lycantrophie, qui se prend pour un chien et se croit mort…Dès le milieu du XVIII° siècle, le Luxembourg devient le premier musée d'Europe ouvert au public (43 ans avant le Louvre) et le jardin un lieu champêtre dont raffolent les Parisiens ; Jean-Jacques Rousseau y guette Diderot arpentant « l'allée des Soupirs », tandis que le comte de Provence, frère de Louis XVI, futur Louis XVIII, qui a reçu le palais en apanage et en très mauvais état, rêve d'en faire une formidable opération immobilière.« Magasin de guillotine » sous la Révolution, Chénier, Fabre d'Eglantine et bien d'autres y rendront leur dernier soupir, siège du Directoire et de toutes les intrigues politico-galantes de Barras, il devient grâce à Bonaparte, Premier Consul, le siège de la deuxième chambre de l'Etat français qu'il restera jusqu'à nos jours, en portant des noms divers, Sénat conservateur, impérial, Chambre des Pairs, Chambre Haute, Sénat tout court. Egalement une Haute Cour de Justice qui jugera et fera fusiller le maréchal Ney, exilera Polignac, Blanqui, Fieschi.Puis ce seront le Second Empire, la Commune, les fusillades versaillaises dans le jardin, où se promèneront Verlaine et Rimbaud, comme plus tard, enfants, Anatole France, Gide, Sartre, Beauvoir…L'Occupation fera du palais l'état-major du siège de la...
Leçons d'un siècle de vie
« Qu'il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J'essaie de tirer les leçons d'une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu'elles soient utiles à chacun, non seulement pour s'interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie. » E.M. À 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine. Leçons d'un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance
Les filles du siècle : La capucine
Si son patron ne la battait pas, si elle était justement payée, si on ne lui comptait pas son assiette et son lit, Louise adorerait la terre sur laquelle elle travaille. Une terre incroyablement fertile, qui peut donner huit récoltes par an! Une terre qui n'est qu'à une dizaine de kilomètres de Paris, sur un petit village de maraîchers nommé Bobigny...
Les filles du siècle : Satin grenadine
Polar vert (1) : Les algues assassines : Polar vert, T. 1
Polar vert (2) : Anguilles sous roches : Polar vert, T. 2
Afin d'échapper à la prison, Klervi a accepté d'espionner, pour le compte des gendarmes, son petit ami Lucas et la famille de celui-ci, à la tête du trafic de civelles qui règne sur la côte atlantique. Elle espère pouvoir ainsi alléger la peine de Lucas. Elle espère aussi pouvoir partir avec lui et son frère, lorsque celui-ci sera sorti du coma, sur un yacht magnifique, à l'autre bout du monde.Bref, elle rêve. Et elle flippe.Car, pour le moment, elle est seule face au danger. Seule face aux gendarmes qui lui demandent de leur rendre des comptes sans se mouiller dans le trafic. Seule face à la famille de Lucas, qui la teste sans arrêt. Seule face à Lucas, qui l'a demandée en mariage. Seule face au terrifiant client chinois qui, lors de la livraison d'une tonne de civelles, a demandé à Lucas que Klervi serve de caution. Seule face à son frère, dont le coma s'éternise. Seule, enfin, face à ses amis d'enfance dont l'engagement pour la défense de l'environnement prend une tournure inquiétante... "Une sorte de Bureau des légendes version écologique !" France Info.Sélectionné pour le Prix Les Mauvaises Graines, édition 2021-2022.
Porca miseria
« Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété. Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême. » En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française. Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
Proust et la société
Chaque siècle a besoin d'une Comédie humaine. Celle du XXe nous a été donnée par Marcel Proust. Sa vie a coïncidé avec la meilleure époque de la IIIe République et avec les sources du monde contemporain. Il a observé le remplacement d'une société de cour par une société des élites, et la permanence d'un peuple chargé d'histoire. C'est le regard de Proust sur ce monde extérieur changeant que nous avons voulu analyser. Si le monde intérieur de l'auteur, avec sa sensibilité et ses passions, nous est bien connu, s'épanouissent également dans son œuvre une sociologie, une géographie et une histoire, chacune de ces disciplines se proposant de rendre compte du monde tel qu'il a été, tel qu'il est. En creux se dessine alors un portrait renouvelé d'un auteur tout à fait dans son siècle. Quelle surprise de voir Proust, parfois injustement décrit comme un peintre du passé, si sensible à certains aspects de la vie collective moderne ! Observateur avisé de ses contemporains, il intervient volontiers dans les débats de l'époque (génocide arménien, affaire Dreyfus, séparation de l'Église et de l'État), tout autant qu'il fait preuve d'un grand intérêt pour les progrès techniques nombreux (téléphone, aviation). Homme social évoquant ses fréquentations, boursicoteur peu capable de gérer sa fortune, géographe de Paris et de la province, Proust se dévoile de façon inédite, parfois malgré lui. Voici donc un parcours à travers un autre monde, et à la découverte d'un autre Proust.
Rouge : histoire d'une couleur
Sirius
Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever son petit frère, Kid. Réfugiés au coeur d'une forêt, ils se tiennent à l'écart des villes et de la folie des hommes... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Pourchassées, il leut fait maintenant survivre dans ces univers livré au chaos et à la sauvagerie. Mais sur leur chemin, une rencontre va tout bouleverser: Sirius.
Tu le sais bien, le temps passe : Souvenirs, souvenirs 2
Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse. Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Épisodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même. Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin. Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession. Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe
Une éducation catholique
Marie, la narratrice, raconte les rapports qu'elle a entretenus avec la religion au cours de son enfance et de sa jeunesse, entre un père croyant et une mère athée. Elle évoque la naissance du désir à travers des passions successives, et la découverte de l'amour, vécu d'abord comme une crucifixion, puis comme une rédemption...